La Révélation; un nouveau pouvoir

<< Mon nom est Haruki, et je suis le seul à pouvoir témoigner de la suprématie de cet homme. J’appartiens à un groupe de résistants de Konoha. Nous avons découvert que le village était dirigé par un sbire d’Ashigaru Kitsune. Voici le Journal de Bord de celui-ci, qui est peut-être le meilleur chef que l’organisation secrète et terroriste Akatsuki ai connu. Celui-ci possède des pouvoirs que personne ne soupçonne, dont celui du clan Hyuuga. Voici l’histoire de l’homme, qui débuta il y a dix-sept ans, alors qu’il n’avait que douze ans. Aujourd’hui, à l’heure où je découvre cette relique, il en a vingt-neuf. Ce journal m’a permis de découvrir beaucoup de choses, et en particulier d’en apprendre plus sur son mystérieux passé. J’ai également découvert avec effroi que le chef de la Lune Rouge possède un dôjutsu extrêmement puissant et très connu dans mon village ; le Byakugan. A présent, je vous laisse découvrir par vous-même le contenu de ce livre. >>

Dans l'enveloppe, on trouve également un journal noir, sans motif, recouvert de poussière. Il avait effectivement appartenu à Ashigaru Kitsune - son nom est inscrit en lettre rouges sur la quatrième de couverture, dans le bas, coin gauche. Des traces encore plus noires parsèment le cahier, comme si quelqu'un avait tenté de le bruler ... Pour effacer les traces. Quand on ouvre ce journal, on arrive directement sur l'écriture du chef de l'Akatsuki ...

<< Lundi 14 janvier 1504 : Je suis arrivé dans le village d’Oto no kuni, la première étape d’un voyage qui promet d’être long. A première vue, il semble désert. L’Inekage n’est pas présent, je crois que toute la population à été décimée – il y a des traces de combats, et les habitations sont toutes détériorées. Tout me laisse penser que personne ne s’y intéresse. Je verrai si quelqu’un montre le bout de son nez d’ici une semaine, en attendant je dois chercher de la nourriture pour survivre. En arrivant ici, j’ai cru apercevoir des animaux – quelque chose comme des gazelles –, je vais essayer d’en chasser quelques-unes. En attendant, je vais parcourir les environs du village à la recherche d’une tête familière.

Lundi 21 janvier 1504 : Je ne m’attendais pas à mener une vie aussi pénible dans ce village. La chaleur est insupportable, je commence à me sentir extrêmement seul. Je n’ai pas réussi à attraper les bêtes sauvages qui se trouvent dans la forêt, elles sont bien trop rapides pour moi et je n’ai jamais été entrainé à la chasse – mon père n’a jamais eu beaucoup de temps à me consacrer, et ma mère préférait la pêche. Je meurs de faim, une chance que j’ai eu de trouver des réserves de pains, elles me permettront de tenir encore un peu. Mais je ne me fais pas d’illusion : il n’y a rien pour moi ici. Demain matin, à l’aube, je m’en irai regagner le nord, où la température est plus supportable. Je commence à penser que douze ans, c’était trop jeune pour quitter son foyer. Mais maintenant, je ne peux plus faire marche arrière. De toute façon, je peux me débrouiller tout seul, même si je dois payer le prix fort.

Samedi 26 janvier 1504 : Je suis enfin arrivé à destination. Les sept Sabreurs de Kiri, aussi connus sous le nom d’Epéistes de Kiri. Quand ils m’ont trouvés devant les portes de leur repère, j’étais faible et sans la moindre force. J’ai d’ailleurs été étonné qu’ils m’aient laissés en vie, sachant que j’offrais une cible de choix. Ils m’ont nourri, et en trois jours j’étais de nouveau sur pied. J’ai débuté ce matin mon entrainement – ils ne laissent pas trainer les choses, mais je crois surtout qu’ils veulent évaluer mon potentiel. Mon instructeur avait l’air satisfait, mais je n’ai pas encore montré ce que je valais avec une arme de mêlée. Je n’ai jamais porté de katana de ma vie, cela explique en partie mon anxiété. Mais surtout, j’ai un peu peur de me retrouver seul avec autant de ninjas talentueux. Qui sait si demain matin, on ne me retrouvera pas égorgé dans mon lit ? >>

Déjà, il y a de quoi se poser des questions. Pourquoi ne pas écrire demanière régulière ? Et puis d'abord, dans quel but cela avait-il été écrit ? Ce n'est pas vraiment une chose que l'on oublie facilement, ni une chose essentielle à retenir. Mais le lecteur actuel, bien entendu, connaissait les réponses. Il se concentrait pour sa part sur le style d'écriture, car en fin de compte, il connaissait parfaitement le contenu ....

Mardi 29 janvier 1504 : << J'ai débuté l'entrainement avec un shinobi de talent nommé Luciole. Je pense que c'est un surnom, car j'ai entendu quelqu'un l'appeler par le nom de "Keikoku". Il m'a enseigné l'art du katana dans les grandes lignes, et il s'avère que je me débrouille plutôt bien - d'après lui. Pour ma part, j'ai l'impression d'avoir été très loin en-dessous de mon niveau pendant ces périodes de test. Maitre Luciole doit s'absenter quelques jours, et donc mon entrainement est suspendu en attendant. Il m'a donné l'autorisation de me balader dans la planque, je farfouillerai un peu partout dès demain. Il m'a également dit que je devais me procurer un sabre légendaire. Par chance, il m'a indiqué l'endroit où j'en trouverai un. Je m'attaquerai au problème dès demain soir. En attendant, je me plais ici, je crois que j'ai trouvé un nouveau foyer. Je pense rester ici pendant quelques mois, histoire d'achever ma formation. Je pourrai peut-être devenir l'un des meilleurs Epéistes de Kiri, qui sait ? >>

Dimanche 9 février 1504 : << Je ne comprend pas ... Voilà onze jours que Luciole-sama est parti, et je n'ai aucune nouvelle de lui depuis. Aucune trace non plus des autres sabreurs, encore moins du chef, que je n'ai jamais eu la chance de rencontrer. J'ai réussi à m'emparer du sabre légendaire que Luciole m'avait recommandé - non sans mal, je l'avoue -, et je me suis entrainé avec, seul. J'ai réalisé que, finalement, je ne me débrouillais pas si mal avec une lame. J'ai réussi à le connaitre, et je connais dorénavant sa force. Néanmoins, je me suis juré de ne jamais l'utiliser en combat, car celle-ci m'effraie plus que tout. Je n'ai jamais autant eu peur de ma vie que lorsque j'ai éliminé la douzaine de brigands qui s'attaquaient à moi l'autre jour et que le pouvoir mystique de ma lame s'est éveillé. J'ai cru ne jamais me remettre de l'atrocité de la chose ... J'ai fait mes bagages, c'est décidé : demain matin, dès l'aube, je m'en irai. Une fois de plus, le "village" m'a deçu : il n'est pas là pour moi. Il n'est surtout pas fait pour moi.

Mercredi 12 février 1504 : << Iwa. Je suis arrivé il y a à peine trois heures, et j'ai été présenté à la moitié du village ! Kurokawa, le Tsushikage, semble être quelqu'un de bon vivant, mais je ne pense pas qu'il soit toujours très sérieux, ni très concentré à ce qu'il fait. Sabaku, un jeune shinobi avec qui je m'entend très bien, semble quelqu'un de très doué. J'ai eu l'occasion de le rencontrer plusieurs fois lorsque j'étais chez les sabreurs, pour je ne sais plus quelle raison. Il y a également Amano et Riku, qui sont des personnes fortes sympathiques. On m'a assigné une maison; elle est assez petite, mais très confortable - j'écris en ce moment sur une table en chêne d'une rare beauté. J'espère que je ne serais pas déçu par ce village, car je me plais bien. Visiblement, il y a beaucoup plus de monde que dans les essais précédents. Ils sont souvent là, ils forment une troupe paisible, qui ne refuse jamais une petite mission. Dès demain, j'essaierai de m'intégrer dans le groupe, mais ça ne devrait pas être un soucis, ils m'apprécient tous beaucoup - il est vrai que j'ai toujours eu beaucoup d'amis. >>

Ashigaru arrêta sa lecture ici pour réfléchir un instant. On remarquait sans trop de peine ici l'écriture juvénile d'un enfant de douze ans. Les mots employés et le style d'écriture ne pouvait exprimer autre chose. Mais alors qu'il voulu continuer la lecture, il remarqua qu'il manquait une bonne centaine de pages du livre. Un trou quinze ans ... Un énorme morceau de la vie du chef de la Lune Rouge avait disparu. Quinze années. Que c'était-il passé pendant tout ce temps ? Nul ne pouvait le savoir. C'est pourquoi Ashigaru sourit. Il avait lui-même détruit ces pages, pour que personnes ne puisse savoir ce qui c'était passé pendant ces quinze longues années. Il ne voulait plus s'en souvenir. Chassant une mouche qui passait d'un geste nerveux, il tenta de ne plus y penser, mais des images apparaissaient dans sa tête ... Des images de sa vie à Iwa et de ses débuts à l'Akatsuki, toute la période qu'il appelait "Années Perdues" ... A cette époque, il était quelqu'un de naïf, de bon, de loyal ... Rien de ce qu'un vrai chef d'Akatsuki doit être, rien de bon pour son image. Il ne voulait pas d'une réputation de quelqu'un de gentil, car ça ne collait pas du tout à son image. Il chassa ses pensées de sa tête, et revint à son journal. En 1519 ...

Mercredi 22 Août 1519 : << Pathétique. Nous avons écrasé Suna sans le moinde soucis. Le Kazekage a prit la fuite, et la population a été totalement soumise. Je nommerai Sabaku Kazekage, car il mérite mieux que la direction de Kiri, village maintenant désert. Je prend la direction du village caché de la brume, en attendant que je trouve un digne successeur au nouveau Kazekage. Toute ma vie, j'ai attendu ce moment. Je suis enfin redouté de tous, j'impose mon règne à ce monde pitoyable. Mon joug est total, et bientôt je procèderait à l'extermination de toute forme de résistance. Personne, je dis bien personne n'a le droit de s'opposer à l'Akatsuki. Demain, je partirai pour un mission dont personne ne connait la nature ... Pour assurer ma victoire. J'obtiendrai une nouvelle arme, et je serai tout puissant ... >>

Jeudi 23 Août 1519 : << Je ne suis pas arrivé à destination aussi vite que je l'aurai prévu, je n'ai donc pas pu débuter ma tâche. Je suis hebergé par un ami ... Hizashi Hyuuga. Il ne sait pas que je suis l'actuel chef de l'Akatsuki, j'ai réussi tout ce temps à le lui cacher. A partir de maintenant, j'écrirai tous les jours pour relater tous mes faits - que je détaillerai extrêmement bien. Je compte avoir fini d'ici deux semaines, soit quatorze notes d'ici là. >>

<< Vendredi 24 Août 1519 : Première matinée : Après un réveil douloureux aux premiers rayons de l'aube (vers cinq heures du matin), j'ai réussi à convaincre Hizashi de venir avec moi. Il a accepté sans m'avoir donné trop de peine, mais je pense qu'il s'est un peu méfié ... Je devrai avoir un comportement normal si je ne veux pas attirer trop de soupçons, mais il faut dire que j'ai toujours été un excellent menteur ... Nous avons déjeuné à la hâte et sommes partis sur le champ, en direction des marécages et de "la grotte", connue de moi seul. Nous avons emporté des vivres pour deux semaines, le srtict nécéssaire ... Devant nous se préparait une rude journée ... Non, quatorze rudes journées consécutives à patauger dans un paysage hostile et rempli de monstres en tout genre. Je n'ai pas peur - je n'ai jamais peur - mais Hizashi ne comprend pas pourqoi j'ai choisi un tel endroit pour une "mission de survie" ... Je doute qu'il devine ce que je prépare, mais il commence à être sur ses gardes. A vrai dire, nous sommes de très bons amis, mais nous avons perdu le contact ses derniers temps, et quelques échos lui seraient parvenus à l'oreille concernant un comportement suspect de ma part (Les habitants de Konoha le lui auraient fait part de leur inquiétudes, mais ça ne fait rien). Le Kage en place ici est un femme incompétante répondant au nom de Koori. Je déteste cette ... race, cette espèce, cette bactérie, peu importe comment nous la nommons, je ne peux pas la supporter ! Et en plus de cela, elle me connait très bien ... Je ne dois pas me faire repérer avant d'être sorti du village, car cela comprometterait vivement mon plan si j'étais amené à la tuer devant Hizashi. A la sortie donc de sa maison (il était à présent six heures), la plupart des personnes normales dormaient encore, excepté les gardes. Certaines patrouillaient les rues, d'autres gardaient les portes. En ces temps sombre, ils se méfiait de moi comme de la peste, mais je doutais qu'il n'ait jamais vu mon visage. Nous avons donc - j'ai donc - réussi à passer la "première épreuve", sortir du village incognito. Notre course commençait donc ici, et durant toute la matinée (jusque midi trente environ), nous nous sommes déplacés à grande vitesse vers notre objectif ... Mais la route ne fait que commencer ...

Première après-midi :Nous nous sommes enfin arrêté pour déjeuner. Nous avons fait cuir un lapin qui avait eu la malchance de croiser notre route lorsque nos ventres gargouillaient. Tandis qu'il faisait rôtir la viande, Hizashi relâchait son attention. Mais j'aurai été bien mal avisé de le tuer tout de suite, je ne pourrai l'emmener au lieu de rendez-vous à temps en le portant sur le dos. Je devais donc réfléchir au meilleur moyen d'en venir à bout. L'assassiner dans son sommeil lorsque nous serons prêt de l'objectif me semble être la meilleure solution, mais je sais que mon honneur me l'en empêchera. Je vaut mieux que ça, je l'affronterai dans un combat singulier et je le détruirai. Après avoir avalé notre maigre repas, nous repartîmes en route. Je déclara au Hyuuga qu'en pressant le pas, nous pourrions arriver en fin de soirée. Il accepta de mettre le turbo, car aucun des deux ne souhaitait passer la nuit à la belle étoile. Mais vers dix-neuf heures, alors qu'il ne nous restait plus qu'une grosse cinquantaines de kilomètres, nous fîmes la rencontre d'une patrouille du village caché de la Roche, Iwa no Kuni. C'était des ninjas de niveau supérieur, donc largement à notre portée, mais ils nous donnèrent tout de même du fil à retord, étant donné leur nombre supérieur (trente shinobis). Après s'être débarrassé de ces gêneurs, nous reprîmes la route en hâte. En effet, nous avions prévu presque une demi-heure sur notre planning initial. Finalement, nous sommes arrivés à vingt-trois heures au point de ralliement, là où un ami à moi nous attendez. Il y avait là une petite cabane délabrée et inhabitée. C'est ici que nous logerons pendant trois jours, le temps de mettre fin aux préparatifs, avant de pénétrer dans le domaine interdit, la vallée minière des dix dragons. Un nom débile imaginé par des débiles; mais des débiles malheureusement forts. J'attribuai une chambre à Hizashi et pénétra dans la mienne. Ma bague m'attendais ici, sur une main en platre posée sur la table de chevet. Après avoir écrit ceci, j'irai me coucher pour avoir toutes mes ressources pour demain ... j'en aurai besoin.

A partir de maintenant, je ferai des trèèès grands paragraphes qui vont vous surprendre Razz

Personne n'a le droit de poster è_é ^^ Bon visionage Very Happy

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